[Vidéo] Entretien de Belleville “Les robots nos futurs collègues ?”
Le cycle des Entretiens de Belleville, "Le travail, continuons d’en parler !" consacré au travail prend fin à l'’occasion d’une dernière table ronde consacrée à la manière dont la robotique vient percuter les habitudes et les organisations de travail en présence de Marie-Claire Carrère-Gée, la présidente du Conseil d'orientation pour l'emploi (COE), et Bruno Grandjean, le président de la Fédération des industries mécaniques (FIM).
Le 25 juin, la « robolution » était au cœur de la quatrième séance des Entretiens de Belleville. Derrière ce néologisme s’entremêlent la peur de voir des emplois disparaître, la crainte de voir l’homme se faire remplacer par des machines, mais aussi et surtout un enjeu de taille pour le syndicalisme. « La montée en puissance des robots a des conséquences directes sur l’emploi et le travail, et va exiger un syndicalisme capable d’adaptation et de négociation constante », résumait Catherine Pinchaut, secrétaire nationale chargée du dossier du travail. Avec 50 % des emplois actuels profondément transformés par la robotisation des métiers (et 10 % qui pourraient voir leur existence menacée), l’anticipation des évolutions de l’emploi, la qualité du travail et la formation des salariés devront être au centre des actions de la CFDT.
Une opportunité à saisir
« C’est un bouleversement de notre organisation sociale, a complété Bruno Grandjean, le président de la Fédération des industries mécaniques. Le nouveau défi qui nous attend, c’est de trouver des règles pour que les hommes et les robots puissent cohabiter. » De son côté, la CFDT est prête à relever le défi. « C’est une vraie opportunité de peser. Cette révolution à laquelle nous assistons n’est pas en soi bonne ou mauvaise, elle sera ce que nous en ferons ! »
