Les APC au temps du Covid-19 abonné

C’est inéluctable, l’impact de la crise du coronavirus sur l’activité économique et l’emploi sera considérable, ces prochains mois. Pour y faire face, un recours à l’accord de performance collective (APC) pourrait tenter nombre d’entreprises.

Par Emmanuelle Pirat— Publié le 28/08/2020 à 12h54 et mis à jour le 14/01/2021 à 13h59

Le risque est que ce type d’accord – créé par la réforme du code du travail, au début du quinquennat, afin de donner plus de flexibilité aux entreprises – soit dévoyé. Rappelons que l’APC permet de modifier trois principaux aspects du contrat de travail : l’aménagement et la durée du travail ; la structure et le niveau des rémunérations ; la mobilité professionnelle et géographique. Toute mesure négociée dans l’APC s’impose alors au contrat de travail, et les salariés qui s’y opposent s’exposent à un licenciement pour cause réelle et sérieuse. En juin 2020, on comptait 371 accords conclus. « Certaines entreprises pourraient être tentées de négocier un APC, non pas en raison de difficultés liées au Covid mais pour répondre à des enjeux de transformations entamées avant la crise. Avec l’objectif de maximiser leurs gains », prévient Olivier Laviolette, membre du comité directeur du…

Pour continuer de lire cet article, vous devez être abonné.

s'abonner

Déjà abonné ? Connectez-vous