La CFDT de Naval Group demande la prise en considération des “invisibles”
Pour la CFDT de Naval Group, la responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) ne doit pas être un supplément d’âme. C’est pourquoi elle vient d’écrire à son PDG pour lui demander une renégociation, à la hausse, des contrats de sous-traitance des entreprises de nettoyage dont la crise du Covid-19 est venue rappeler le rôle indispensable.
« La crise du Covid-19 a mis dans la lumière de nombreux travailleurs jusqu’alors « invisibles » sans qui le pays aurait été à l’arrêt pendant le confinement. Dans un grand groupe comme le nôtre, il est de notre devoir d’être exemplaire avec eux », explique Laurent Chagnas, administrateur salarié CFDT de Naval Group. C’est en particulier le cas des salariés des entreprises sous-traitantes chargées du nettoyage des locaux. Alors que leurs conditions de travail sont difficiles, répétitives et que leur charge de travail parfois est inadaptée, depuis le début de la crise, « ces personnels sont présents partout et en première ligne pour permettre la continuité des activités de Naval Group dans des conditions d’hygiène irréprochables », rappelle la CFDT.
Responsabilité sociale de l'entreprise
C’est pourquoi dans un courrier au PDG de l’entreprise, la CFDT, premier syndicat de l'entreprise, demande « sans délai la révision des contrats de nettoyage et de gardiennage ». En effet, « Naval Group doit prendre en considération la réalité de la transformation de l’activité de nettoyage avec les tâches liées au Covid-19 ». Et la CFDT de conclure, au nom de responsabilité sociale de l’entreprise : « il faut permettre à l’entreprise sous-traitante d’adapter ses moyens à la tâche à réaliser. Mais aussi, offrir la possibilité d’une réévaluation pérenne des salaires de tous les personnels de nettoyage intervenant sur nos sites ».