Covid-19 : La CFDT Chimie-Energie garde le contact avec ses équipes
Ne pas perdre le contact avec les équipes et connaître la situation dans les entreprises à la suite du confinement. L’enquête lancée au début avril par la Fédération Chimie-Énergie aura duré une quinzaine de jours.
Au total, 460 sections syndicales auront répondu au questionnaire, dont les items de la première partie portaient tant sur les mesures sanitaires prises par l’entreprise que sur la mise en place du chômage partiel et du télétravail. La seconde partie traitait des besoins des militants. « Nous avons eu une quinzaine de demandes de soutien, principalement sur la mise en place des mesures sanitaires ou le maintien des salaires », indique Mickaël Gras, délégué fédéral chargé de l’action revendicative. D’après les équipes qui ont répondu à l’enquête (pour 68 %, leur entreprise ou leur site industriel a continué à fonctionner pendant le confinement), le dialogue social a pu se poursuivre, tant bien que mal, avec des dispositifs tels que la visioconférence ou la conférence téléphonique.
Nouvelles manières de militer
Et, sans surprise, là où le dialogue social était bien implanté, il a continué à donner satisfaction. « Les directions se sont appuyées sur les ordonnances pour faire encore plus ce qu’elles voulaient », poursuit Mickaël. Concernant la négociation du plan de continuité de l’activité, 45 % des équipes ont dit avoir été informées et consultées par le biais du CSE quand 25 % ne l’ont pas été du tout. « Malgré le confinement et la distance, nous avons montré que nous restions mobilisés pour répondre aux besoins et aux attentes des équipes, en trouvant de nouvelles manières de militer et de nous organiser », conclut Thierry Gontier, secrétaire fédéral.