Dans le 93, le Pacte du Pouvoir de Vivre face au mal-logement
La solidarité compose l’ADN de la CFDT, et l’initiative de l’Union territoriale interprofessionnelle (UTI) de l’Est francilien, une nouvelle fois, en apporte la preuve.
En Seine-Saint-Denis, département particulièrement touché par l’hébergement précaire, plusieurs hôtels arrivaient cet été en fin de réquisition – ce qui risquait de remettre à la rue des familles avec enfants. « À la fin juillet, nous avons été contactés par deux associations membres du Pacte du pouvoir de vivre, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) et de la Fondation Abbé Pierre. Toutes deux menaient une campagne d’accès aux droits à destinations des familles hébergées dans les hôtels sociaux du 115 et nous ont demandé d’ouvrir un lieu de réception centralisé dans nos locaux pour aider ces familles à activer tous les droits des ménages concernés (Dalo, référé-liberté, etc.) et ainsi éviter ces remises à la rue », explique Raphaël Breton, le secrétaire général de l’UTI. L’un des hôtels concernés est justement situé à Bobigny, à proximité des locaux de l’Union territoriale. Devant l’urgence de la situation, « nous avons tout de suite répondu favorablement et mis à disposition des locaux afin de pouvoir recevoir les familles ».
Deux permanences par semaine
Depuis le 30 juillet, des permanences se déroulent une ou deux fois par semaine et ne prennent fin qu’une fois toutes les familles présentes reçues. Peu à peu, la file s’allonge, du fait du bouche à oreille. L’UTI ne se contente pas de recevoir les familles, elle souhaite également les aider sur un plan matériel : « En mettant, par exemple, nos moyens de reprographie à leur disposition pour les aider à constituer les dossiers », conclut Raphaël. C’est aussi ça, l’esprit CFDT !