Retour

“Le progrès en tête !” : Paroles de militants

Publié le 06/10/2017

Retour sur le rassemeblement "Le Progrès en tête !" du 3 octobre via des témoignages de militants rencontrés au cours de la journée. 

     

Bilal, PSA Sochaux

Nous sommes venus en groupe pour nous détendre ! Oublier un peu l’usine et venir nous ressourcer à l’occasion de ce grand événement. Nous sommes une section jeune – la moyenne d’âge chez nous est égale à 35 ans – et nous défendons un syndicalisme d’adhésion. Mais, parfois, on se sent un peu seuls face aux autres organisations syndicales. Nous avons besoin de sentir la force d’un collectif, comme aujourd’hui.

     
     

Aude, chambre d’Agriculture de Loire-Atlantique

Aujourd’hui, c’est la fête de la CFDT devenue première organisation syndicale. C’est important pour moi. On fait des adhésions, c’est parce qu’on prend du temps, on s’investit, c’est ce travail de fourmi qui est récompensé ; je pense que les salariés sont de plus en plus demandeurs de cette méthode CFDT. Je suis venue pour voir comment l’organisation va évoluer, pour savoir comment je peux y prendre ma place.

     

  

 

     

Martin, Santé-sociaux 67

C’est important de sortir de sa bulle, de voir plein d’autres facettes de la CFDT. On repart plus motivé pour la suite. Le sentiment d’appartenance à la CFDT, il faut le travailler, et cette journée était une opportunité. On est premiers : ce résultat est l’aboutissement d’un long chemin et la mesure de l’engagement des militants dans la durée. On attend maintenant une première place dans la fonction publique !

     
     

Julien et Myriam, Interco 94

Nous participons pour la première fois à ce type d’événement. C’est une bonne façon de voir l’ambiance, mais aussi de développer notre réseau, de trouver des outils, de chercher des pistes, d’échanger sur des pratiques. En tant que militants de terrain, nous avons besoin de moyens ainsi que d’une parole structurante, de voir que l’on est capable de se mobiliser, de réfléchir ensemble.

     

  

       

Elsa, centre hospitalier Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine)

Nous sommes ans une structure de santé lucrative souvent nommée dans les palmarès comme étant la première de France. Mais elle est la première pour les patients, pas pour le personnel. Les réorganisations sont faites sans moyens. Nos préoccupations syndicales, elles portent sur les conditions de travail, sur les effectifs.

     
     

Pascal, Leroy Merlin d’Arras

Nous sommes impactés par les ordonnances et on ne bouge pas. J’attends des réponses pour les transmettre à nos équipes. Nous avions des élections prévues. Les mandats ont été prorogés dans l’attente de précisions. Nous avons des dossiers sur le feu : la qualité de vie au travail, les négociations annuelles obligatoires. Mais on se demande toujours comment l’emploi va évoluer alors que l’on facilite les licenciements.

     

  

     

Béatrice, syndicat des Santé-sociaux des Landes 

La remise en cause des IRP (instances représentatives du personnel), les craintes pour le service public… Dans la période actuelle, nous avons besoin de force, de réaffirmer notre identité. Dans notre secteur, les financements sont publics et ça nous échappe. Il n’y a plus de dialogue social. Les militants s’essoufflent. Comment peut-on parler de la qualité de vie dans les Ehpad quand il n’y a qu’une infirmière pour 92 patients dont 12 Alzheimer ?

     
     

Freddy, Procter and Gamble, Amiens, Somme 

Nous venons de signer les temps de passage des transmissions entre deux équipes. C’est un accord révisable dans quatre mois. Mais nous sommes aussi en train de négocier l’intéressement et la direction vient de nous annoncer la suppression de la participation à la mutuelle pour les futurs retraités. On va se battre pour la conserver et défendre leur pouvoir d’achat. Bref on a du boulot sur la planche ! La première place, on la prend comme une récompense pour tout le travail que l’on fournit.