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L’avenir de la CFDT passe par la coopération

Publié le 26/03/2018 (mis à jour le 29/03/2018)

Invitée le 23 mars par la FGA-CFDT (Fédération générale de l’Agroalimentaire) à présenter les enjeux du 49e congrès aux membres de son conseil fédéral, la secrétaire nationale Marylise Léon a été directe avec les militants.

« Nous devons faire la démonstration de l’utilité du syndicalisme. Faute de quoi nous pouvons nous inquiéter pour son avenir.«Nous sommes une organisation bien structurée mais éviter l’éparpillement et les doublons suppose de mieux coopérer. Nous devons aller au-delà des déclarations de principes » a ainsi expliqué la secrétaire nationale co-rapporteuse du projet de résolution. C’est l’objet de la troisième partie du texte. « Dans le secteur de la transformation agroalimentaire, les groupes industriels sont de plus en plus grands et souvent à cheval sur deux ou trois de nos fédérations, témoigne le secrétaire général de la FGA, Fabien Guimbretière. Le travail ne peut pas se faire les uns sans les autres. » Idem sur les territoires. « Il faut orchestrer cette coopération, sans que chacun perde ses prérogatives. Notre commission exécutive vient ainsi de valider la signature d’une convention avec l’Union régionale de Bretagne. »

Une voie incontournable pour renforcer la CFDT

Tous sont convaincus qu’il s’agit là d’une voie incontournable pour atteindre un double objectif : booster le nombre d’adhérents d’ici à 2022 et faire de la CFDT la première organisation syndicale dans les secteurs privé et public.

dprimault@cfdt.fr