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Quelle codétermination dans la fonction publique ?

Publié le 19/03/2018 (mis à jour le 29/03/2018)

Le conseil national du Sgen-CFDT accueillait la secrétaire nationale Jocelyne Cabanal, le 16 mars, afin de débattre des enjeux du congrès. 

Parmi eux, la codétermination revendiquée dans l’avant-projet de résolution. « L’enquête Parlons travail a mis en évidence que les salariés et les agents aiment leur travail, mais manquent de latitude et souhaitent un meilleur partage du pouvoir », a expliqué Jocelyne Cabanal. Mais si la codétermination peut se traduire dans le privé par une représentation accrue des salariés dans les conseils d’administration, dans la fonction publique, elle doit prendre d’autres formes. « Comment, dès lors que nos métiers sont régis par des circulaires, parvenir à plus de codécision ? », s’est interrogé un responsable de syndicat. Ça

Des marges de manœuvre

« On ne peut pas penser un service public comme une entreprise, et l’intérêt de la communauté de travail ne peut se confondre avec l’intérêt général, a répondu Jocelyne Cabanal. Nous devons toutefois trouver un équilibre. Il faut pour cela définir au préalable un certain nombre de points où l’instance de représentation des personnels peut être décisionnaire, sur des sujets tels que le plan de formation, la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, l’évolution des services, l’organisation du travail. » Objectif : redonner aux agents des marges de manœuvre.

mneltchaninoff@cfdt.fr