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1er Mai UD à Quimper : Le mieux vivre ensemble questionné

Publié le 07/05/2015

Une cinquantaine de personnes ont répondu à l’invitation de l’UD pour ce premier mai convivial à Quimper. Le repas pris en commun a été précédé d’un temps de débat sur le thème : « l’après 11 janvier et le mieux vivre ensemble » ou comment notre responsabilité d’organisation syndicale est engagée sur cette question. Ce temps d’échanges permettra d’alimenter la réflexion de l’organisation dans les prochaines semaines.

Rose Marie Robert et Joël Le Dantec, respectivement permanent et chargé de mission sur l’UD ont ouvert la discussion en rappelant les évènements de janvier 2015 et les mobilisations qui ont suivi. La CFDT a souhaité s’interroger sur son rôle et sa place dans la suite de cette mobilisation sur la question du « mieux vivre ensemble ».

Pour amorcer le dialogue, deux questions ont été posées aux participants :
Comment avez-vous vécu « l’après 11 janvier » ? Le vivre ensemble pour vous c’est quoi à la CFDT ?

Sur la première question, les participants ont souligné l’émotion qui a traversé la société, la très forte mobilisation, la participation de gens pour qui c’était leur première manifestation. Pour autant, tout le monde n’était pas mobilisé pour la même chose, la liberté d’expression certes mais aussi la peur.

Sur la seconde question, les discussions qui traverseront le réseau militant seront importantes pour clarifier la signification du « mieux vivre ensemble ».
Les réponses sont multiples et restent à approfondir, à construire, notamment sur :

• l’emploi des jeunes, qui sont face à la précarité malgré leur haut niveau de formation, s’insérer dans le monde du travail relève du parcours du combattant
• le lien social dans l’entreprise, comment les instances représentatives du personnel s’emparent de cette question
• l’emploi, quelles réponses face au chômage qui augmente, face aux contrats précaires
• la lutte contre toutes les formes de discrimination
• etc.

Cette démarche interroge aussi notre organisation et notre capacité à jouer notre rôle sur les questions sociétales. C’est la proximité, notre capacité au débat et notre ouverture à d’autres qui nous permettront d’élargir notre périmètre d’influence.

Il nous faut également contribuer à améliorer la qualité du dialogue social cela passe par les liens avec les mandatés notamment dans les conseils de développement

Le rapport d’orientations du congrès départemental sera l’occasion de revenir sur ces questions.

Le congrès sera aussi amené à se positionner sur la mise en place d’un groupe intergénérationnel pour réfléchir au sens que l’on doit donner à ce 1er mai.

Une mention particulière est à donner à l’équipe d’organisation qui a donné à ce 1er mai un caractère convivial.