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Presqu'île de QUIBERON : la CFDT propose de faire circuler le "Tire Bouchon" toute l'année ...

Publié le 29/10/2014

Quant développement durable et développement économique se retrouvent sur les rails.

Depuis plus de 3 ans, la CFDT mandate des représentants au Conseil de Développement du Pays d’Auray (CODEPA), et pas en simples observateurs. La CFDT se veut force de proposition et l’expertise de ses représentants en matière d’emploi, d’économie locale et de connaissance du territoire est reconnue.

Dans le cadre des projets éventuellement financés par la Région Bretagne et les fonds Européens, Nicolas Le Strat et Laurence Dumas portent un projet original qui correspond à quasiment tous les axes retenus par la région : emploi, économie, environnement, qualité de vie, tourisme …

Entre Auray et Quiberon, un petit train surnommé le Tire-bouchon circule pendant les 3 mois d’été, à des horaires essentiellement calculés pour les touristes, afin de limiter les désormais légendaires embouteillages à certains endroits resserrés de la presqu’île. L’idée est d’étudier la possibilité de faire tourner ce train toute l’année, l’équilibre financier étant apporté en l’utilisant aussi pour le fret (transport de marchandises et évacuation des déchets).

Ce projet a beaucoup d’avantages : en adaptant les horaires, on pourrait éviter aux gens qui travaillent sur la presqu’île, mais ne peuvent s’y loger, de prendre systématiquement  leur voiture (apprentis, saisonniers). On pourrait aussi améliorer la mobilité des gens qui habitent à l’année sur la presqu’île (personnes âgées notamment), tout en continuant à satisfaire les touristes, qui ne viennent pas qu’en été. Le transport de marchandises, comme l’évacuation des déchets dans des wagons spéciaux, limiterait le nombre de camions sur la route de la presqu’île, d’où moins de pollution, moins de bouchons, plus de sécurité. Le tout redonnerait une certaine dynamique au territoire, en termes de développement économique et d’emploi.

C’est techniquement possible : Les déchets (emballages sacs jaunes) de la presqu’île sont actuellement transportés par camion sur une plate forme à Plouharnel puis jusqu’à Vannes où ils sont triés. Les "refus" sont ensuite ramenés, toujours par camion, à l'usine d'incinération de Plouharnel à l'entrée de la presqu’île. Le coût de ce transport étant répercuté sur les factures d'enlèvement des déchets, il est donc possible de le transférer sur le projet ferroviaire journalier. Des rails desservent déjà l'usine de Vannes et sont peu éloignés de celle de Plouharnel, les autres voies ferrées nécessaires existent déjà et sont en état, puisqu’elles sont occasionnellement utilisées.

Des responsables d’associations, des politiques se sont dit intéressés par ce projet : quand la CFDT s’implique, elle a la réputation de bien maitriser ses dossiers !