Le rapport sur les métiers du grand âge : recruter, former, revaloriser abonné

Myriam El Khomri a remis le 29 octobre le rapport sur le plan de mobilisation en faveur des métiers du grand âge que lui avait commandé la ministre des Solidarités et de la Santé en juillet dernier. Selon la CFDT, il ouvre des perspectives pour sortir de la crise dramatique que connait ce secteur. 

Par Didier Blain— Publié le 29/10/2019 à 14h36

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« La CFDT salue la sortie du rapport de Myriam El Khomri sur les métiers du grand âge et en partage les constats. Il ouvre enfin des pistes pour une sortie de la crise dramatique que connaît le secteur. » Ainsi juge Jocelyne Cabanal, secrétaire nationale, le plan de mobilisation en faveur de l’attractivité des métiers du grand âge présenté le 29 octobre à la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn. Les pistes proposées par l’ex-ministre du Travail pourraient être intégrées dans la future loi autonomie. Elles se concentrent sur deux professions : les aides-soignantes et les accompagnants éducatifs et sociaux. Le rapport ouvre des perspectives pour ces salariés et futurs salariés du secteur en matière de recrutement, de formation et de revalorisation.

Un recrutement beaucoup trop déficitaire

Pour pallier le problème du recrutement (60 000 postes non pourvus actuellement), le rapport préconise la suppression du concours d’aide-soignant et d’ouvrir cette formation via Parcoursup, c’est-à-dire au niveau bac, et de la rendre gratuite. La formation en alternance étant notoirement insuffisante avec, à ce jour, 600 alternants, le rapport veut faire passer ce nombre à 10 000. L’objectif est de former massivement et d’ouvrir des postes supplémentaires d’aides-soignants dans les cinq prochaines années afin de faire face au déficit actuel, d’augmenter les effectifs par établissement et d’améliorer la qualité de vie au travail en donnant…

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