Discriminations dans l’emploi : Le combat continue abonné

« La mauvaise nouvelle c’est que c’est le même constat rapport après rapport, la bonne nouvelle c’est que le déni n’est plus possible », réagit Frédéric Sève, secrétaire national en charge des discriminations à la Confédération, à l’occasion de la publication du 13ème baromètre de la perception des discriminations dans l’emploi par le Défenseur des droits et l’Organisation internationale du travail (OIT).

Par Guillaume Lefèvre— Publié le 09/12/2020 à 16h38

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Apparence physique, sexe, origine…  « 41% des personnes interrogées déclarent avoir déjà été victimes d’au moins un propos ou comportement sexiste, homophobe, raciste, lié à l’état de santé, au handicap, à la religion ou à d’autres caractéristiques personnelles au travail ». Des attaques, insultes ou humiliations aux conséquences multiples, à court, moyen et long termes, sur ceux qui les subissent, que ce soit professionnellement, physiquement ou psychologiquement. Près de 50 % des personnes victimes de discriminations déclarent « être triste, fatiguée, déprimé ou constate une dégradation de leur santé. » Elles sont par ailleurs 22 % à avoir « renoncé à postuler à une offre d’emploi pourtant en adéquation avec leur compétence. » Ces constats sont inacceptables. Ils mettent les acteurs sociaux au pied du mur, tant les organisations patronales, que les organisations syndicales. « Il faut en finir avec le déni. Ces données nous obligent et rappellent – encore une…

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