Projet de loi de santé : Du changement dans les territoires abonné

Le projet de loi de santé adopté en Conseil des ministres le 13 février devrait être débattu à l’Assemblée nationale en mars pour une adoption définitive d’ici à l’été. Ce texte se veut la déclinaison du projet présidentiel présenté en septembre 2018 qui doit permettre de « mieux structurer l’offre de soins dans les territoires » et ainsi répondre à l’épineuse question des déserts médicaux.

Par Jérôme Citron— Publié le 20/02/2019 à 14h29

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Il prévoit de labelliser en « hôpitaux de proximité » de 500 à 600 établissements. Ces derniers devront se concentrer sur la médecine générale, la gériatrie et la réadaptation en lien avec la médecine de ville de leur territoire. L’idée est qu’ils prennent en charge l’ensemble des soins de premiers recours ainsi que les soins de suivi comme le traitement du diabète ou de l’asthme.

Voici donc le schéma qui se dessine : une prise en charge du patient par la médecine de ville (médecin, infirmière, kinésithérapeute) en lien avec un hôpital de proximité – lui-même rattaché à un groupement hospitalier où seraient mutualisés les soins plus techniques (chirurgie, maternité, etc.).

Une coordination renforcée

Afin d’accompagner la médecine de ville dans cette nouvelle organisation, le projet de loi prévoit la création de 4 000 postes d’assistants médicaux censés redonner du temps de soins aux médecins de ville. Il programme également le déploiement de 1 000 communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) chargées d’organiser et de coordonner le travail de l’ensemble des soignants qui exercent en libéral dans un même bassin de vie. Ces CPTS devront garantir la…

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