La CFDT de Nokia vigilante vis-à-vis des propositions de la direction abonné

« Il y a encore 986 salariés dont l’emploi est supprimé. Dans un groupe qui compte 3 800 salariés en France, c’est énorme », déplore Bernard Trémulot, le délégué syndical central (DSC) CFDT de Nokia. Depuis juin et la mauvaise surprise de l’annonce du PSE, les mobilisations des salariés, des élus locaux et du gouvernement ont permis de réduire le plan social initial de 1 233 suppressions d’emplois à 986.

Par Didier Blain— Publié le 09/11/2020 à 08h59

« Si, pour le site de Lannion [Côtes-d’Armor], ces nouvelles propositions de la direction laissent entrevoir un peu de ciel bleu, la CFDT ne peut s’en réjouir complètement quand il reste autant de gens sur le carreau, notamment au site de Nozay [Essonne] qui pourrait perdre 716 emplois ! » Sur ces nouvelles propositions, et en particulier le projet de cybersécurité, la CFDT ne signe pas de chèque en blanc à la direction de Nokia, qui a déjà trahi ses engagements premiers de création d’emplois, notamment dans la recherche, lors de la reprise d’Alcatel-Lucent en 2015. Les négociations relatives au PSE vont se poursuivre jusqu’au 26 novembre.

Les contre-propositions syndicales

Le 30 octobre, les organisations syndicales, dont la CFDT, ont présenté leurs…

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