L’organisation syndicale démocratique et indépendante vient d’être reconnue officiellement par le gouvernement du Venezuela après cinq années d’existence. Cette bonne nouvelle pour le syndicalisme sud-américain intervient dans une situation qui reste compliquée sur les plans social, économique et politique.
« Nous tenons à vous féliciter, ainsi que tous les militants de l'ASI Venezuela, pour la reconnaissance officielle, ce 28 février, de votre organisation en tant que centrale syndicale. C'est le fruit de l'énorme travail que vous réalisez depuis le Congrès constitutif de 2015 auquel la CFDT a eu l'honneur d'être invitée. » Ce sont les premiers mots adressés par Laurent Berger et Yvan Ricordeau, respectivement secrétaire général et secrétaire national de la CFDT à Carlos Navarro et Marcela Leon, président et secrétaire générale, de l’Alliance syndicale indépendante (ASI) du Venezuela à l’occasion de la reconnaissance officielle de cette organisation. Elle devrait être validée dans le courant du mois par l’Organisation internationale du travail (OIT).
Cette reconnaissance par le gouvernement de Nicolas Maduro intervient à un moment où le pouvoir vénézuélien est sur la sellette. Il tente de calmer les critiques syndicales dont il est depuis longtemps l’objet qui pourraient à termes le voir condamné…