« Dès la fermeture des accueils physiques, le 12 mars, on a tenu les permanences téléphoniques et par mail avec une vingtaine de militants, explique Lydie Nicol, la secrétaire générale de lien vers le contenu : Bretagne. Aujourd’hui, nous avons une cinquantaine de militants mobilisables dans la région et ses quatre départements. »
Avec une messagerie et des numéros de téléphone dédiés à chaque département breton, l’Union régionale interprofessionnelle a tout mis en œuvre pour assurer la continuité du « service syndical » – l’utilisation d’une telle expression étant parfaitement fondée. De quelques appels et mails les premiers jours, les permanences doivent désormais répondre à des dizaines de questions posées quotidiennement par des salariés. « Ça monte en puissance. Nos syndicats et réseaux CFDT sont sur le pont pour répondre directement aux interrogations des adhérents. Dans nos permanences, ce sont plutôt des salariés non adhérents souvent isolés ou issus de petites entreprises qui nous interpellent », observe la secrétaire générale. Ils ont besoin d’aide, d’informations, d’autant que les règles évoluent vite avec les mesures liées à la crise sanitaire.
La proximité… autrement
« Nous…