Covid-19 : La réouverture bon an mal an des Commerces non alimentaires abonné

Petits et grands commerces non alimentaires ont presque tous rouverts leurs portes lundi 11 mai avec des fortunes diverses

Par Didier Blain— Publié le 12/05/2020 à 06h57 et mis à jour le 14/01/2021 à 13h59

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« Dans le secteur de la coiffure, nous avions estimé que les conditions n’étaient pas réunies pour une réouverture mais la pression était très forte, admet Véronique Révillod, la secrétaire générale adjointe delien vers le contenu : Services. Mais le dialogue social entre les organisations syndicales et patronales a produit des préconisations très complètes qui vont jusqu’à préciser la manière de passer le sèche-cheveux mais recommandent aussi de retarder les permanentes et les colorations. Les salariés vont devoir faire preuve d’une grande concentration pour respecter toutes ces règles. »

Dans le secteur de l’esthétique, le patronat a voulu faire cavalier seul en édictant des règles sans concertation. « Le ministère n’a pas laissé faire et a renvoyé le patronat à la table des négociations, observe Véronique Révillod. Un document va être édité qui proscrit l’emploi de certains produits. Le vernis, par exemple, peut être un vecteur important du virus. » Pour la syndicaliste, « Les salariés des petites enseignes où les syndicats ne sont pas présents naviguent à vue, c’est la débrouille qui prévaut. On redoute aussi dans les petits commerces une montée des violences et des incivilités. »

Décathlon débordé

« Les préconisations gouvernementales de 4m2 par personne sont trop larges, confirme Sébastien Chauvin, le DSC CFDT de Décathlon où le port du masque obligatoire suscite quelques réfractaires chez les clients. En revanche, l’affluence pour cette réouverture est telle que « C’est comme un week-end de soldes. On a été débordé. Pas simple avec 50 % de l’effectif de faire…

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