Activité partielle : Le dispositif prolongé d’un mois abonné

Vu la violence de la crise, le dispositif de chômage partiel a sans doute permis d’éviter un déferlement de licenciements. Après avoir concerné jusqu’à 8,8 millions de salariés en avril, il en touchait encore près de 2,5 millions en juillet, selon le dernier bilan de la Dares.

Par Anne-Sophie Balle— Publié le 07/09/2020 à 08h27 et mis à jour le 14/01/2021 à 13h59

Aussi, le Premier ministre a souhaité que le dispositif reste accessible « dans les conditions actuelles au moins jusqu’au 1er novembre et au-delà pendant deux ans pour toutes les entreprises couvertes par un accord d’activité partielle longue durée ». Certains secteurs toujours à l’arrêt (culture, événementiel, tourisme, sport…) conserveront un accès à l’activité partielle jusqu’à la fin de l’année. Depuis le 1er juillet, deux dispositifs cohabitent : le chômage partiel classique, dit de droit commun, devait initialement évoluer au 1er octobre et se traduire par une baisse de l’indemnisation des salariés (72 % du net contre 84 % actuellement) et un reste à charge pour l’employeur de 40 % (contre 15 % depuis le 1er juin). Ce sera finalement reporté…

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