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L'Observatoire régional de la santé se penche sur les troubles musculo-squelettiques

Publié le 29/09/2014

Les TMS ne cessent de gagner du terrain. Créé en 2004, l'Observatoire régional de la santé au travail (ORST) « ne fait pas qu'observer ». C'est ce qu'ont voulu montrer hier à l'occasion d'une conférence de presse, Jean-François Culot et Dominique Toussaint, président et vice-président : « Nous avons vocation à impulser, mettre en avant des expériences innovantes afin que les acteurs de la prévention s'en emparent », expliquent les deux représentants, travaux à l'appui.

© L'Est Républicain, Vendredi le 26 Septembre 2014 / Région Lorraine 


L'un des risques majeurs en Lorraine, les TMS dans les secteurs de la construction, de l'industrie automobile, de la santé et de l'action sociale...Photo d'archives Alexandre MARCHI

L'Observatoire a notamment mené un gros chantier sur l'un des risques majeurs en Lorraine : les TMS ou troubles musculo-squelettiques qui, au regard des déclarations de maladies professionnelles, auraient augmenté « de 70 % dans les cinq dernières années », note l'ORST. Ces troubles touchent plus particulièrement les secteurs de la construction, de l'industrie automobile, de la santé et de l'action sociale, ou encore du commerce de détail... Les outils, méthodes de prévention sont multiples mais pas forcément bien utilisés, relève l'Observatoire, qui a travaillé sur « une définition commune des TMS, la construction d'indicateurs utiles à leur compréhension ». Et sur un site dédié, www.tms-prevenir.com, accessible aux professionnels de la prévention, aux entreprises.

Les substances cancérigènes listées

Autre site aujourd'hui à disposition : www.preventioncancerpro.fr, portant sur la prévention des cancers d'origine professionnelle en Lorraine. On estime que leur pourcentage (poumon, plèvre, vessie étant les plus fréquents) sur l'ensemble des cancers se situe entre 4 et 8,5 % au niveau national. Le site liste ainsi les 27 substances cancérigènes trouvées dans la fabrication de la pâte à papier, du papier et du carton, les 41 trouvées dans le travail des métaux, les 44 dans le secteur de la transformation des matières plastiques ou encore les 27 entrant dans la fabrication de peinture sous forme liquide... les risques encourus et les préconisations faites aux entreprises. Autant d'outils destinés à les « guider » dans leurs démarches préventives : « En matière de maladies professionnelles, le risque étant différé, il reste un gros travail de sensibilisation et d'appui à faire », note Dominique Toussaint.

La question de la désinsertion professionnelle après un accident de travail ou une maladie professionnelle a également fait l'objet d'une étude : « La prévention, la sécurité sont des éléments forts de la performance économique des entreprises », font valoir Jean-François Culot et Dominique Toussaint.

M.-H.V
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L'ORST est composé de syndicats représentatifs des salariés, des employeurs, d'organisme de prévention, de la Direccte, de l'Agence régionale de santé...